Soutenir les options de retraite progressive et les modalités de travail flexibles

Une des options souhaitées que les personnes approchant l’âge habituel de la retraite ont identifiée, est la flexibilité du travail à temps partiel. Les plans de retraite échelonnée restent encore à évaluer, mais ils ont néanmoins le potentiel de permettre aux entreprises de conserver leurs employés expérimentés. Les politiques qui offrent l’option de la retraite partielle – soit une évolution progressive du travail vers la retraite – et qui en éliminent les obstacles financiers, peuvent permettre aux individus de quitter ou réintégrer leur travail à souhait. Des passerelles vers une retraite progressive peuvent permettre aux personnes âgées de changer de secteur dans lequel elles travaillent, de se mettre à leur propre compte, ou de réduire le nombre d’heures de travail. Le Japon, la Norvège et la Suède, par exemple, ont particulièrement bien réussi à mettre en œuvre des régimes de retraite partielle formels et des programmes de formation pour aider les employés seniors à améliorer leurs compétences et à rester plus longtemps sur le marché du travail. Les employés seniors peuvent souhaiter des modalités de travail flexibles pour un certain nombre de raisons. Par exemple, ils peuvent avoir besoin ou souhaiter endosser des responsabilités de prestation de soins pour leurs parents, leurs partenaires ou leurs petits-enfants. Des modalités de travail flexibles peuvent permettre aux gens de travailler à temps partiel, ou de disposer de flexibilité dans leurs heures de travail, ou de travailler à domicile ou à l’extérieur d’un bureau. Elles peuvent également inclure des pratiques de rémunération flexibles  ; par exemple, à mesure que les employés seniors changent de responsabilités, leur salaire peut changer à la mesure de leur contribution au monde du travail. Les programmes d’emploi particulièrement progressistes prennent en considération la conciliation entre vie professionnelle et vie privée, ainsi que les responsabilités des aidants familiaux, et aident les sociétés à atteindre une meilleure adéquation entre le désir de travail des personnes âgées et ce qu’offrent les employeurs. Les expériences en Finlande et dans d’autres pays européens, suggèrent que l’amélioration de l’adéquation entre les préfé- rences et les capacités des employés seniors et leur emploi, exige non seulement l’intervention active des décideurs politiques mais aussi des responsables des ressources humaines.